Vans en Cévennes (Pays des)

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communauté de communes de l’Ardèche, associant 15 communes et 9 300 hab. sur 32 930 ha. Le siège est aux Vans, seule commune de plus de 2 000 habitants.

Malbosc (150 Malbossards, 2 143 ha dont 1 588 de bois) est très isolée dans le relief à 17 km SSO des Vans, à 450 m, par une petite route sinueuse; elle est loin de son millier d’habitants du milieu du 19e siècle et se dépeuple encore. Elle est limitrophe du Gard.

Banne (680 Bannards, 3 268 ha dont 1 420 de bois) est à 9 km SSE des Vans, limitrophe du Gard au SO, et fait partie des «villages de caractère». Le nom, d’origine celte, évoque un sommet. Le centre comporte deux villages, le médiéval, ancienne citadelle aux ruelles étroites, et le plus moderne, qui vécut de la sériciculture. Il possède de belles ruines de son château fort et un musée de l’œuf décoré et de l’icône fondé par Yvanka Tchumak; festival d’art singulier. Le finage a un terrain accidenté, drainé par le Granzon, et compte plusieurs avens et d’anciennes mines; hameau du Petit Brahic au sud; le bois des Bartres est au sud-ouest. Au nord, il touche au bois de Païolive. La commune cultive 139 ha de vignes; elle a gagné 110 hab. depuis 1999; elle avait connu un maximum à près de 3 000 hab. en 1831 avant de céder Saint-Paul-le-Jeune, avait encore 2 300 en 1856, et un minimum de 450 hab. en 1970.

Saint-Paul-le-Jeune (980 Saint-Pauliens, 1 438 ha), 13 km au sud des Vans, créée en 1832 à partir de Banne avec 1 300 hab., tient une quasi-clairière au bord du bas plateau calcaire, couvert de garrigue et troué d’avens. Son habitat est très épars, au pied du relief et le long de la D901; gros hameau de Sauvas au sud, avec grottes et mégalithes. la commune est limitrophe du Gard; elle a eu 1 500 hab. en 1872 et n’a pas cessé de se dépeupler jusqu’en 1999; elle regagné 220 hab. (+29%) ensuite.

Saint-André-de-Cruzières (480 hab., 1 981 ha), limitrophe du Gard, est à 20 km SSE des Vans et au bord de la Claysse, et cultive 220 ha de vignes au sein des garrigue; avens, grottes et mégalithe au nord; hameaux de Chatouillet au NO, de Chazène à l’O, de Pierragras au sud et de Pichegru au SE; +50 hab. après 1999.

Saint-Sauveur-de-Cruzières (500 hab., 2 484 ha dont 504 de bois) est à l’est de Saint-André et aussi limitrophe du Gard; mais elle a choisi d’adhérer à la communauté de communes gardoise de Cèze-Cévennes, donc dans une autre région. Le village est également sur la Claysse, juste à la limite des Cévennes et cultive 200 ha de vignes; cave coopérative et moulin à huile. Le site est accidenté au SO par la barre de la montagne d’Uzège (451 m).

Beaulieu (530 hab., 2 347 ha dont 787 de bois et 332 de vignes), est à 12 km SE des Vans, parmi vergers et vignes; à l’est la montagne de la Serre, de direction SO-NE, marque la limite des Gras au-dessus de la plaine et monte à 542 m. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+29%).

Berrias-et-Casteljau (770 Berriassois-et-Casteljois, 2 642 ha dont 700 de bois) associe depuis 1975 l’ancienne commune de Casteljau (310 hab.), traversée par le Chassezac, et celle de Berrias (460 hab.), dont le centre est un peu au sud au bord du Granzon; Casteljau avait alors 200 hab., Berrias un peu moins de 400. Le confluent des deux cours d’eau est à la limite orientale de la commune, près des restes de la commanderie de templiers de Jalès. Le château de Casteljau trône sur un éperon de méandre de rive gauche dans les gorges du Chassezac; le site est très fréquenté, et permet le vol libre et le kayak; il participe au bois de Païolive et à ses belvédères. La commune de Berrias-et-Casteljau est parmi les plus viticoles (409 ha); elle accueille la fabrique de fils élastiques Payen (50 sal.). Sa population s’est accrue de 190 hab. depuis 1999 (un tiers).

Les Assions (780 Assionais, 1 428 ha dont 207 de bois) est à 5 km ENE des Vans au-dessus du confluent du Chassezac et du Salindres. Son finage n’a que 89 ha de vignes mais s’étend en partie dans la petite plaine de piémont et le début du plateau des Gras, orné de capitelles; il ouvre sur les gorges du Chassezac. De près de 1 500 hab. en 1851 sa population est descendue à 400 en 1975, mais a repris un peu depuis, et gagné 240 hab. après 1999 (+44%).

Chambonas (920 Chambonasais, 1 208 ha dont 405 de bois) est un village intéressant sur un bas lobe de méandre de rive gauche de l’Ardèche juste au nord des Vans, en amont du confluent de la Sure. Outre un vieux pont du 17e s., il se signale par des maisons anciennes, une très belle église romane et un grand château des 15e-16e avec parc et jardins à la française; supermarché U (35 sal.). La commune cultive 114 ha de vignes, annonçant ainsi le piémont des Vans. Elle englobe la plaine et le hameau de Vompdes sur la rive droite du Chassezac, juste au NE des Vans, ainsi que celui de Marvignes en amont sur la même rive; camping. Chambonas avait 1 350 hab. en 1846; elle s’est dépeuplée jusqu’à 520 hab. en 1982, a stabilisé ensuite, puis gagné 350 hab. après 1999 (+61%).

Gravières (530 Gravièrois, 1 852 ha dont 1 000 de bois), 5 km au NO des Vans, limitrophe du Gard, a une belle église romano-gothique et des vergers dans une petite plaine, et quatre campings au bord du Chassezac, rive droite. Son finage, sur le grand versant droit du Chassezac, traversé en hauteur par la route des Vans à Villefort (Lozère), est dominé par le Serre de Barre (892 m). La commune a eu 1 100 hab. en 1851 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999 mais a gagné 150 hab. depuis (+39%).

Les Salelles (400 Salellois, 561 ha dont 277 de bois) est un village juché sur un éperon de méandre de l’Ardèche, 5 km au NO des Vans; dans ce beau site, il conserve une église gothique du 14e s. avec clocher-tour à toit de lauzes et grand porche flamboyant. La population a presque doublé depuis les 210 hab. de 1999.

Saint-Pierre-Saint-Jean (190 hab., 2 362 ha dont 898 de bois) est à 12 km des Vans à 475 m, dispersant ses hameaux dans la vallée de la Sure, qui descend rapidement vers l’Ardèche. Une belle église romane de schiste est à Saint-Jean-de-Pourcharesse (80 hab.), ancienne commune qui a fusionné avec Saint-Pierre-le-Déchausselat en 1975, chacune perdant dans l’affaire la partie la plus originale de son nom. La commune a gagné 60 hab. après 1999.

Malarce-sur-la-Thines (250 hab., 3 734 ha dont 1 331 de bois) est également au bord du Chassezac mais à 11 km des Vans; un barrage sur le Chassezac, de 33 m de haut et achevé en 1968, retient un lac de 3,7 Mm3; une usine électrique en amont est alimentée par conduite souterraine depuis Planchamp (5 km), une autre est en aval aux Salelles. Le hameau de Thines, 7 km au nord en bout du vallon de la Thines qui descend du nord, conserve quelques belles maisons de schistes et une remarquable église romane, probablement d’origine bénédictine, déjà repérée par Prosper Mérimée pour sa décoration et sa polychromie. Au-dessus, la commune monte à 938 m au mont Perier tout au nord, où passe la route de la Corniche du Vivarais cévenol, qui monte de Joyeuse et rejoint plus loin la vallée de l’Allier. Thines, comme Lafigère au bord de l’Ardèche en amont de Malarce, sont d’anciennes communes dépeuplées qui ont fusionné avec Malarce en 1975; Lafigère avait alors 12 hab., Thines 87 et Malarce 89, soit ensemble 188 hab., contre 1 300 au milieu du 19e siècle. La population est à peu près stable depuis 1999.

Sainte-Marguerite-Lafigère (120 hab., 1 007 ha dont 331 de bois), limitrophe à la fois du Gard et de la Lozère, s’allonge sur 8 km le long du versant gauche du Chassezac; le village est en fond de vallée, à 450 m, à 21 km en amont des Vans par la route; clocher-mur, usine électrique de Planchamp sur la rive lozérienne. La commune a eu 830 hab. en 1906 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999, mais a regagné 50 hab. depuis

Montselgues (88 Montselguois, 3 587 ha dont 1 355 de bois) s’étire du nord au sud sur 15 km sur le plateau, dominé à l’est par la Corniche du Vivarais cévenol (D4), qui relie Joyeuse à la vallée lozérienne de l’Allier. Le village est ainsi à 24 km au NO des Vans, vers 1 000 m et la commune est limitrophe du département de la Lozère au SO le long de la Borne, très profondément encaissée; elle eut 800 hab. en 1831. La forêt domaniale du Chap del Bosc est au nord de la commune; au sud, celle-ci envoie une longue queue de 7 km sur le lambeau de plateau qui domine la Borne.